vendredi, mars 16, 2007

Appellez moi ... Bravo Bernard... Echos de Marcillat 2007

Les Boulicaud (voir étape précédente) ne m’ont pas laissé partir de chez eux sans que j’accepte une bonne bouteille à remettre au sénateur maire de Marcillat-en-Combraille, Bernard Barraux, nouvelle rencontre de ce voyage. Cette délicate attention de la part d’agriculteurs communistes à l’endroit d’un notable apparenté UMP s’explique peut-être par un contexte politique local bien spécifique. En effet, pour conserver sa prééminence au sein de la gauche dans le département de l’Allier, le Parti Communiste a souvent composé avec la droite parlementaire et parfois réciproquement. Je suis donc arrivé à la mairie de Marcillat-en-Combraille hier soir après une bonne quarantaine de kilomètres parcourus dans un relief bossu. Le sénateur maire m’a reçu dans son bureau qu’il occupe depuis bientôt 38 ans. Et nous avons passé la soirée à ripailler malgré son grand âge. Bernard Barraux m’a fait boire pour m’amadouer. Je me suis efforcé de suivre son rythme pour le faire parler car il semble que règne une grande confusion au sein de cette vieille droite catholique à quelques semaines de l’élection.

Raphael Kraft

Ecouter la chronique diffusée sur France Culture:

http://www.bicyclette2007.com/

Meaulne... 1905

Etudes rurales: communisme et bourbonnais ?

Jeanne Labourbe née en 1877 à Lapalisse

labourbe jeanne

Le 11 novembre 1918, l’armistice est signé mettant fin à la boucherie de la guerre impérialiste. Les soldats français attendent avec impatience leur démobilisation après quatre années d’horreur. Un an auparavant, la Révolution a triomphé en Russie, la première Révolution au monde qui mette fin au pouvoir du capital. C’est intolérable pour les puissances capitalistes, parmi lesquelles la France. Alors, maintien sous les drapeaux de l’Armée d’Orient dans le cadre de l’intervention militaire des 27 états capitalistes afin de soutenir les armées contre révolutionnaires (les blancs) pour écraser au plus vite le premier état ouvrier et paysan, la République des Soviets.
Un mois seulement après l’armistice, le 18 décembre 1918, les troupes françaises débarquent à Odessa. Les soldats déjà mécontents d’avoir à « remettre çà » vont vite prendre conscience du pourquoi de leur intervention. En effet ils sont accueillis par une large diffusion de tracts, de brochures, de journaux, rédigés en français par le « groupe communiste français » agissant en étroit accord avec les bolcheviks russes. Oui, déjà des communistes français, deux ans avant le Congrès de Tours ! Ce groupe est animé par Jeanne Labourbe, venue en Russie en 1896 pour enseigner le français à des jeunes filles de l’aristocratie. Cette courageuse révolutionnaire sera exécutée avec neuf de ses camarades le 1er mars 1919 par des officiers français et russes blancs. Son nom était honoré dans toute l’Union Soviétique.
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Qui était Jeanne Labourbe ? Pour compléter ma recherche, j’ai besoin du no 13/1969 des « Cahiers de l’Institut Maurice-Thorez », des nos 7 et 8 des « Cahiers du communisme » et de l’ouvrage de Lioudmilla Zak, « les Français dans la révolution d’Octobre », paru aux Editions sociales.


Un ouvrage yougoslave ???

Autor DUNAJEVSKI, Aleksandar
Naslov Smrt revolucionarke Jeanne Labourbe / Aleksandar Dunajevski. -
Impresum Zagreb : Alfa, 1978. -
Materijalni opis 183 str. ; 20 cm. -

Somwhere on National Seven... for John Renbourn

etape

Eve Mavrakis

Ewan McGregor adopte une fille
13/04/2006


Ewan McGregor vient d'agrandir sa famille. L'acteur écossais et sa femme Eve Mavrakis ont adopté une petite fille de 4 ans originaire de Mongolie. McGregor, 35 ans et Mavrakis , 39 ans dorlotent déjà deux adorables petites filles: Esther Rose, 4 ans et Clara Mathilde, 1 an.

Souvenirs de Couleuvre :Jean-Luc Petitrenaud

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Jean-Luc Petitrenaud


Naissance - le 5 décembre 1950, à Clermont-Ferrand. Sa mère s’occupe de lui et de son frère aîné (aujourd’hui architecte), son père, ancien coiffeur, est désormais représentant en shampooings et colorations.

Figure - Jusqu’à l’âge de 14 ans, il passe ses étés à 150 kilomètres de chez lui, à Couleuvre, dans l’Allier, en bordure de la forêt de Tronçais. C’est ici qu’habite Mémé Louise. Une grand-mère paysanne qui lui donne le goût du « bien-manger ». Comme Jean-Luc adore lécher les casseroles, elle ne lui met jamais d’assiette à table et lui sert à manger directement dans ses marmites.

Chasse aux trésors - Chaque fois qu’il arrive chez elle, se produit le même cérémonial : dénicher le pâté aux pommes de terre ! La vieille dame préparait toujours le plat préféré de son petit-fils et pour faire durer le plaisir elle le cachait dans une armoire au milieu du linge propre.

Vaccin - Jusqu’à ses 10 ans, il partage sa chambre avec son frère. En guise de chauffage, un poêle à bois ; lequel ne l’empêche pas de se réveiller le matin avec plein de givre aux fenêtres. Depuis cette époque, il n’a plus jamais été enrhumé.

Dur à cuire - Jean-Luc est souvent viré de la classe pour « indiscipline » car il mangeait des casse-croûte en cours. Un jour, M. Ozannat, professeur de musique au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, fut surpris de humer une odeur de friture émanant du fond de la salle. Petit-renaud était en train de cuisiner un œuf au plat sur un réchaud à gaz. « Un œuf au plat, ça rimait avec Ozannat ! »

Chaudronnier - Un matin, son père lui déclare : « Puisque tu ne veux pas étudier, tu vas apprendre un métier. » Ainsi, il décroche, à contre-cœur, un CAP de chaudronnier et de soudeur. Depuis ce jour-là, il s’est juré de ne plus toucher à un marteau de sa vie. Désormais, c’est son épouse (éditrice) qui se charge de planter des clous à la maison.

Apprentissage à la carte - Il va pour la première fois manger dans un restaurant… à 18 ans ! Alors moniteur de colo à Montbard, en Côte-d’Or, il profite de son jour de congé pour aller se taper la cloche dans un « étoilé » avec deux copines. Au moment de passer la commande, et après quelques hésitations, il annonce au maître d’hôtel : « Je prends toutes les entrées». « Vous devez en choisir une sur les trois proposées », lui répond l’autre, en voyant que son client ne savait pas lire une carte.

Vocation - À 20 ans, il monte un spectacle de clown avec un copain et joue dans les colos pour se faire de l’argent de poche. Deux ans plus tard, il intègre une troupe de théâtre professionnelle en Suisse.

Idole - Il est fan du clown Dimitri, dont il suit la tournée en Suisse. Tous les soirs, il sillonne le pays et rentre chez lui à Lausanne après le spectacle. Des années plus tard, il ose enfin aborder l’artiste à la sortie d’une de ses représentations à Paris. Ils dîneront ensemble et Dimitri promet de l’aider : « Je vais vous faire rencontrer Annie Fratellini. » Jean-Luc prend alors des cours dans l’école de cirque de celle-ci et devient, après sa formation, le clown Mime Luc.

Galas - Il fonde une troupe, aidé d’un pote. Il se produit dans des instituts pour enfants en difficulté et travaille main dans la main avec des professeurs de psychiatrie. Et chaque année, il fait une prestation à la fête de Lutte ouvrière.

Destin - Parallèlement à ses spectacles pour enfants, il écrit des nouvelles pour la radio. Des histoires de la vie rurale où tout se termine toujours autour d’une table ou devant un zinc. Un jour, un dirigeant de Radio Suisse Romande lui propose de tenir une chronique gastronomique. C’est ainsi que débute sa carrière.

  • Dans VSD ...le duel avec un critique gastronomique

  • Carte postale gourmande



  • Dans VSD ...l'interview de la star
  • Duc de la Pizza.... à Moulins

  • Le king de la pizza moulinoise Chuchu...




  • Presto'pizz Chuzel
    68 Rue Couteliers 03000 Moulins 0470467979



    Ambiance bourbonnaise garantie par un ancien de la rue de Bourgogne (comme Claude ) ...
    passé par les Bataillots vers chez Jacky.
    Vous pourrez y rencontrer tous ceux qui comptent dans l'économie bourbonnaise , et dans le pays de Tronçais .
    Les spécialistes de l' orgue baroque anglais connaissent cette adresse .

    Un haut lieu culturel de la diaspora bourbonnaise