vendredi, août 22, 2008

Julien GRACQ...maison d'écrivain dans OUEST FRANCE

Legs de Julien Gracq : la commune veut réfléchir

Jeudi soir, le conseil municipal s’est réuni en mairie de Saint-Florent-le-Vieil, sous la présidence d’Hervé de Charrette. Dès le début de la réunion, le député-maire a informé l’assemblée que la Fondation de France, légataire testamentaire de Julien Gracq, décédé en décembre 2007, avait refusé ce legs, « ne pensant pas avoir les moyens de porter le projet que l’écrivain aurait voulu ». On sait que Julien Gracq avait souhaité qu’après sa mort, ses biens, sa maison et les bâtiments de « l’ancienne gendarmerie », deviennent une sorte de « maison des écrivains ».

Maître Thébault, notaire de Varades, vient donc, après le refus de la Fondation de France, de proposer ce legs à la commune de Saint-Florent qui en devient ayant-droit. « La commune n’a probablement pas les moyens, seule, d’élaborer et de faire fonctionner un tel projet », estime Hervé de Charrette. Il propose donc aux conseillers de faire remonter ce dossier vers la Région et le conseil général, instances « qui pourraient aller loin dans le financement d’une affaire comme celle-là, avant de se prononcer sur l’acceptation de ce legs. « C’est à nous de donner une direction. On doit prendre le temps, peut-être confier une mission de préfiguration à des extérieurs », se sont mis d’accord l’ensemble des conseillers.

Ouest-France du 26/07/08, édition de Cholet.

Johan Hufnagel ,rédacteur en chef de l'édition Internet , quitte le gratuit 20 minutes vu par le journal "Le Monde"

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La crise se poursuit à la rédaction de "20 Minutes"
LEMONDE.FR | 19.08.08 | 18h30 • Mis à jour le 19.08.08 | 18h51



Une lettre très sévère adressée à la direction a été votée, mardi 19 août, lors d'une assemblée générale du personnel du quotidien et du site Internet de 20 Minutes. A 50 voix contre 5, les rédacteurs des éditions papier et Internet ont déploré "le manque d'écoute entre la direction et l'équipe, ainsi que le flou de la ligne rédactionnelle", selon un journaliste de la rédaction.


Ce vote, qui vise le PDG, Pierre-Jean Bozo, fait suite au vives tensions au sein de la rédaction depuis la mise à pied du "rédacteur en chef nouveaux médias", Johan Hufnagel, le 11 août. Le texte estime que "les explications données par la direction sur la méthode employée pour se séparer de Johan Hufnagel n'ont pas satisfait" la rédaction. Après cinq jours de grève de la rédaction Web et l'intervention de l'actionnaire norvégien, la mise à pied du rédacteur en chef avait été levée, mais un entretien avec la direction, préalable à un licenciement, doit avoir lieu le 22 août.
"UN MESSAGE FORT"

"Ce n'est pas une motion de défiance, c'est un message fort qui est adressé à Pierre-Jean Bozo, charge à lui de l'analyser. C'est une question de méthode, pas une question de personne. Nous ne souhaitons pas que cette méthode devienne la règle", insiste un journaliste de la rédaction, qui estime qu'"une absence de réponse de la part de la direction serait vraiment terrible".

Si l'activité avait repris depuis vendredi, la tension interne reste forte. Lundi, au retour de vacances des journalistes de l'édition papier, la rédaction, réunie en assemblée générale, avait voté à une large majorité un texte de soutien au mouvement de grève des journalistes Web. Ce texte, qui marquait son désaccord avec le licenciement de Johan Hufnagel, a été voté par 50 des 59 journalistes présents.

Les raisons de la mise à pied, puis de son retrait, restent floues pour une majorité de journalistes. Samedi, l'actionnaire norvégien se serait engagé à ne pas porter atteinte à l'honneur professionnel de M. Hufnagel. Mais, lundi devant les journalistes, le PDG et la directrice de la rédaction auraient expliqué que "Hufnagel a cherché la bagarre, il a été désagréable avec Corinne Sorin [directrice de la rédaction], donc il y a divorce et on le met dehors", selon le blog de Gilles Klein. "On lui reproche d'avoir proféré des grots mots ! C'est donc bien une mise en cause de son honneur professionnel", s'indigne une autre journaliste.

Alors que samedi, la direction de 20 Minutes avait exprimé sa "satisfaction" après l'arrêt de la grève, la crise semble s'approfondir et dépasser le conflit lié à l'éviction du rédacteur en chef de l'édition Internet. Dans le texte de la lettre voté mardi, la rédaction estime que "cet état de fait entame gravement la confiance de la rédaction envers sa hiérarchie."