vendredi, mars 13, 2009

Pierre Subleyras..in New York

The Met Drops a Cool Million for an Old Master
3/12/09 at 2:45 PM


In one of its first major purchases since Thomas P. Campbell took over as director, the Metropolitan Museum of Art has bought an Old Master portrait of Pope Benedict XIV for just under $1 million. The seller was art dealer Adam Williams, who snapped up the painting by Pierre Subleyras — better known for an altarpiece at St. Peter’s in Rome — at a Sotheby’s auction in January. In a bidding war with an anonymous rival, Williams bid it up to $986,500, setting an auction record for the artist. (The Met didn’t bid at the time because it hadn’t raised funds yet.)


The Met’s newest acquisition, which could signal a change in its collecting priorities, is literally the talk of the fair at Tefaf Maastricht, the huge art-and-antiques fair that opened today in the Netherlands. (It’s the world’s biggest: think Art Basel Miami with Rembrandts, tulips, and tweed jackets.) For those who study power shifts at the Met — and that’s most of the art world — the purchase is a sign that Keith Christiansen, the Met’s curator of Italian and French paintings, may be consolidating influence under the Campbell regime. (The new director is an expert in Renaissance tapestry.) Just last month, Christiansen bought a work by Renaissance master Jacopo Bassano that’s already on view.

Painter Pierre Subleyras is little known in the U.S. but famous in Europe; the Louvre Museum owns several of his works. A star in Rome in the early eighteenth century, he was commissioned to do the somewhat studious “official” portrait of Pope Benedict XIV (the current Pope is Benedict XVI), but this painting is a later, more vibrant version of the man who became a patron and collector of his work.

The purchase comes at a time when the Met has publicly expressed some worries about money. Late last month, Met chairman James Houghton posted a letter to members regarding “The Global Economic Crises” on the Met’s website. It announced that the museum would be closing some gift shops, starting a hiring freeze, and added that “now, more than ever, your attendance ... and generosity are critically important to the future” of the institution.

That said, $1 million is pocket change for a great Old Master; in 2004, during the Philippe de Montebello regime, the Met paid upwards of $40 million for the “Stroganoff Madonna,” a fifteenth-century portrait by Duccio.
By: Alexandra Peers

Gilbert Montagné, des «sunlights» à l'UMP dans le Figaro....et à Montcombroux les Mines ?

Gilbert Montagné,
des «sunlights» à l'UMP
Agnès Leclair
11/03/2009
Gilbert Montagné (ici soutenant Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l'élection présidentielle) occupera à l'UMP le poste de secrétaire national au handicap. « Je me dois de faire passer des changements qui feront date», estime le chanteur.
Gilbert Montagné (ici soutenant Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l'élection présidentielle) occupera à l'UMP le poste de secrétaire national au handicap. « Je me dois de faire passer des changements qui feront date», estime le chanteur. Crédits photo : Le Figaro
Le chanteur de «On va s'aimer», militant des droits des aveugles, espère faire avancer la cause des handicapés en intégrant l'UMP.


Avant l'élection présidentielle de 2007, il n'avait jamais voté. Un acte militant. Jusqu'à cette date, le chanteur refusait de glisser dans l'urne un bulletin non traduit en audio ou en braille pour les aveugles. Moins de deux ans après ce baptême civique, Gilbert Montagné s'apprête à rejoindre l'UMP au poste de secrétaire national au handicap. Il faut dire que sa participation à la campagne de Nicolas Sarkozy n'est pas passée inaperçue. Au dernier meeting du 29 avril 2007, celui que l'on surnommait jadis le «Ray Charles français» avait pris place derrière un piano pour entonner sa chanson Ensemble on va gagner, en écho au slogan de campagne du futur chef de l'État «Ensemble tout devient possible». Avant de donner de la voix place de la Concorde, le soir de l'élection.

À 57 ans, il intègre donc contre toute attente la direction d'un parti dont il ne possède pas la carte. Car ce qui l'a séduit à l'UMP, c'est avant tout la personnalité du président qu'il a découvert via son site Internet. Il a aimé «la force de persuasion dans la voix» et le «discours volontariste» de cet homme qu'il n'a rencontré qu'à deux reprises. Depuis, Gilbert Montagné s'est pris d'amitié pour Xavier Bertrand, qui lui a commandé en 2007 un rapport sur le handicap visuel. Le nouveau chef de l'UMP, de son côté, ne tarit pas d'éloges sur le «sens exceptionnel du contact» et la capacité du pianiste à «bousculer les choses» . «J'attends de lui des propositions fortes, qui soient reprises par le gouvernement ou par les parlementaires», résume l'ex-ministre du Travail et de la Solidarité. Si le chanteur aveugle de naissance admire le travail de la droite sur la loi handicap de 2005, sa culture politique est pourtant tout autre. «Durant mon enfance, dans le milieu ouvrier de Ménilmontant, on pensait que seule la gauche pouvait répondre à nos attentes», raconte-t-il. À l'époque, surnommé «le petit qui voit pas clair» par les habitants de son quartier, Gilbert Montagné vit dans un 45 m² entouré de trois frères et sœurs, d'un père chef de chantier en charpente métallique et d'une mère qui l'imaginait déjà vedette. Initié à la musique dès l'âge de 5 ans, il a commencé par le classique avant de se prendre de passion pour le jazz et la soul. Mais c'est à 16 ans, lors d'un premier séjour chez une tante vivant aux États-Unis, qu'il a eu le «grand flash» pour ces musiques. De retour en France, il hante les maisons de disques et signe un premier opus passé inaperçu avant de connaître un succès mondial avec The Fool, classé numéro un dans douze pays. Il n'a alors que 20 ans. Suivront les grands tubes des années 1980 - On va s'aimer, Le blues de toi … - mais aussi les périodes creuses. Cette carrière en montagnes russes, Gilbert Montagné ne souhaite pas y mettre un terme en franchissant les portes de l'UMP. Il travaille d'ailleurs sur un prochain album. Sur la Toile, l'annonce des nouvelles fonctions politiques du chanteur de Sous les sunlights des tropiques a déchaîné des commentaires où l'ironie le dispute au dépit. «Je préférerais encore qu'il s'occupe de l'UMP plutôt qu'il sorte un nouvel album…», ont raillé certains internautes, d'autres s'offusquant plus sérieusement de l'arrivée d'un artiste «sur le terrain glissant et mouvant de la politique». Il en faudrait plus pour effacer l'inamovible sourire de l'homme aux lunettes noires, coutumier des préjugés, voire des moqueries. À la radio, celles de Nicolas Canteloup le font rire. «S'il m'imite, c'est que je fais partie de la conscience collective», se félicite-t-il. Quant aux critiques, il les désamorce d'un balancement de tête : «OK, je suis people. Et alors ? Peu importe si l'on m'a nommé pour ma notoriété. J'ai toujours essayé de la mettre au service des personnes handicapées. Cela ne peut qu'aider cette communauté à obtenir des avancées.»

Il est vrai qu'au-delà de son côté «paillettes», Gilbert Montagné a un vrai passé de militant des droits des non-voyants. Ambassadeur de la Commission européenne en 2003 pour l'année du handicap, il est allé jusqu'à menacer d'entamer une grève de la faim avant le vote de la loi de 2005 sur le handicap afin d'obtenir des engagements plus forts. Certaines de ses idées pour l'amélioration du quotidien des déficients visuels ont porté leurs fruits. Comme la mise en place de distributeurs automatiques de billets munis d'un guidage vocal. Une petite révolution dans le monde des aveugles. «Grâce à lui, le handicap visuel, qui était souvent oublié, est revenu au premier plan. Son travail nous a notamment ouvert les portes des grandes chaînes de télé pour la mise en place de programmes commentés pour les malvoyants », reconnaît Gérard Colliot, président de l'Association Valentin Haüy. Dans le milieu associatif du handicap, les commentaires se font parfois plus acides. «Ce n'est pas forcément une bonne chose de confier le sujet du handicap à une personne elle-même handicapée. J'aurai bien aimé voir Gilbert Montagné nommé au sport et David Douillet au handicap», lance le président de l'Association des paralysés de France. «Je me dois de faire passer des changements qui feront date», rétorque le chanteur. Avant même son installation rue La Boétie, il réfléchit déjà à un projet d'ouverture de la couverture maladie complémentaire (CMU) aux bénéficiaires de l'allocation pour adultes handicapés. De l'autre côté de l'Atlantique, alors que Gilbert Montagné était bombardé à l'UMP, Barack Obama, lui, décorait un autre célèbre chanteur aveugle, Stevie Wonder.